Lullypop. Me voici, j'apparais de but en blanc,
Lullypop.
Me voici, j'apparais de but en blanc, j'écris comme si on pouvait me lire. Une pointe de paranoïa me retient d'écrire mon nom, parce que c'est Internet et que je n'ai confiance en plus grand chose. Alors je m'en invente un : ce sera LilyJane, je l'ai créé pour les probables fantômes qui liraient ce post et, qui sait, dont vous faites partie.
En se sentant obligée de faire un rapide point sur ce que je suis, disons que je suis une Parisienne dont la ville n'est pas Paris, une étudiante dont la passion n'est pas d'étudier, une amoureuse dont le coeur est un champ de bataille que ses amours ont déserté. Sans balancer de noms ni de photos bien sûr, il ne faudrait pas qu'on me reconnaisse.
Mon cerveau reptilien ne domine pas mon corps car il est tout entier soumis au contrôle impartial de ma raison.
Face à ces dilemmes étranges d'une vie prisonnière d'elle-même, face à toute cette vie qui me reste entre les mains et me glisse entre les doigts, écrire est devenu une fin en soi.
Et le délicieux bruit du clavier dans la nuit a achevé de me convaincre de me lancer dans ce projet très longtemps contenu.
